Après l’appel d’offres lancé en 2017, le constructeur ferroviaire CAF aurait été préféré à Alstom pour renouveler le matériel de deux lignes structurantes des trains d’équilibre du territoire (TET-Intercités) de la SNCF : Paris-Limoges-Toulouse et Paris-Clermont.
La commande, rappelons-le, porte sur une tranche ferme de 28 rames destinées aux lignes Paris-Clermont et Paris-Toulouse, à laquelle s’ajoute une tranche optionnelle de 45 rames initialement pour la Transversale Sud Bordeaux-Toulouse-Marseille. "L'offre de Construcciónes y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF), qui dispose d'une usine française à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), "serait meilleure que celle d'Alstom tant du point de vue technique que du point de vue financier", selon la lettre spécialisée Mobilettre.
En outre, la CAF défend tout autant l’emploi français qu’Alstom avec du matériel produit en Espagne et assemblé en France à Bagnères-de-Bigorre. Le constructeur ferroviaire espagnol fournit déjà les rames TGV à la Renfe, qui est l’équivalent de la SNCF en Espagne. "Sur cet appel d'offres passé pour le compte de l'État, SNCF ne souhaite faire aucun commentaire, se refusant à démentir ou confirmer cette information", a assuré de son côté l’entreprise ferroviaire publique française. "Il s'agit d'un processus en cours, et nous achevons l'examen des résultats qui seront présentés à la rentrée à notre conseil d'administration", a-t-elle ajouté.
Une enveloppe de 800 millions d’euros
Le résultat officiel de l’appel d’offres devrait être connu à l’automne 2019, sachant que la livraison des trains est prévue entre 2023 et 2025. Au niveau du financement, "une enveloppe de 800 millions d’euros a été définie (…) sans échéancier de paiement à ce stade" selon la Cour des comptes.
Source : Capital.fr