Ce vendredi 2 juin, sous pression de plus de 800 cheminot·e·s, se tenait un Comité Social et Economique Fret afin de lancer la procédure d’information/consultation sur le projet de liquidation de Fret SNCF, la remise des marchés « trains dédiés » au privé et une première vague de plus de 450 suppressions d’emplois. La direction SNCF, qui ne cesse de répéter « qu’elle est sous le choc » des décisions de Bruxelles, a fait le choix d’appliquer sans broncher, et dans des délais très violents, le programme de destruction de Fret SNCF ordonné par le ministre des Transports. Le comportement de ces dirigeant·e·s qui accompagnent la mort définitive de Fret SNCF et de nos emplois est indigne ; nous ne les lâcherons pas, tout comme le gouvernement et l’Union Européenne.