Pénibilité à la SNCF Késako ???
Au sein du Groupe SNCF, la traçabilité et la compensation de l’exposition des salarié-e-s à la pénibilité sont régies
Au sein du Groupe SNCF, la traçabilité et la compensation de l’exposition des salarié-e-s à la pénibilité sont régies
La direction a convoqué une table ronde salariale dite « NAO 2023 » au cours de laquelle elle devrait annoncer les augmentations salariales qui seront mises en oeuvre pour 2024. Pour SUD-Rail, avant de parler de 2024, il sera nécessaire de solder 2023 et de prendre des mesures pour combler les pertes de pouvoir d’achat subies par les cheminot-e-s de tous les statuts !
Lors de la mise en place du contrat unique pour les contractuel-le-s et au nom de l’équité sociale, SUD-Rail a revendiqué la mise en place de repères lisibles et homogènes pour les salarié-e-s contractuel-le-s. Cette simplification était aussi le moyen pour les managers d’enfin mieux connaitre la réglementation, les possibilités d’évolution et de rémunération inhérente aux cheminot-e-s en CDI. Si on peut mesurer des avancées notables, il reste du chemin à faire pour que les contractuel-le-s puissent enfin être considéré sur le même plan d’égalité par l’ensemble de nos dirigeant·es… Transparence, déroulement de carrière, promotions, etc… Il reste encore de nombreux droits à conquérir ! SUD-Rail va s’y atteler, la direction va devoir l’entendre !
La mise en place du contrat unique pour les contractuel-les était pour la direction l’occasion d’enfin donner des repères communs à l’ensemble des salarié-e-s contractuel-le-s en se rapprochant du statut.
Depuis toujours, la direction a essayé « d’individualiser » les situations des contractuel-le-s pour tenter de les exclure des commissions de notations, donc du contrôle social des déroulements de carrière et de la rémunération.
Lors de la signature des contrats d’embauches concernant les Annexes C (RH254) avant le 1ER janvier 2020, la direction a oublié de prendre en compte le différentiel des cotisations sociales, cheminot-e-s au statut/contractuel-le-s (Annexe C).
En 2017, face à la réserve de trésorerie constituée par les prestataires de mutuelles (20 millions d’euros de l’ancien accord et 10 millions au titre de la cotisation de la nouvelle mutuelle Humanis), SUD-Rail exigeait une redistribution et obtenait une baisse de cotisation qui représentait environs 6 euros par mois (soit 72€ par an), pour une durée de 4 ans à compter du 01 avril 2017. Grâce à SUD-Rail cette baisse de cotisation était également répercutée sur les agents retraité·e·s ou retraitables gardant la mutuelle Humanis, respectant ainsi la solidarité intergénérationnelle. Avec le soutien de quelques-uns, la direction réussissait quand même à imposer le maintien de 14 millions « de matelas ».