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L’accord classification rémunération a apporté des repères communs en matière de classification pour tous les salariés, et des garanties sociales en cas de transfert. Pour la partie rémunération, la transposition à la SNCF était l’occasion pour la direction de faire converger la structure de la rémunération des cheminot-e-s contractuel-le-s et statutaires sur le modèle le plus protecteur et le plus équitable, celui qui avait fait ses preuves depuis des années : le Statut !
Les premières heures, qui ont suivi les résultats du second tour des élections législatives, ont été un soulagement pour celles et ceux qui, ces derniers jours, ont combattu sans relâche pour que l’extrême droite n’accède pas au pouvoir. La fédération SUD-Rail, comme d’autres organisations syndicales et alliés du mouvement social, s’est donnée les moyens d’empêcher le Rassemblement National de gouverner, par ses actions syndicales, professionnelles et interprofessionnelles sur nos lieux de travail et dans nos gares.
Hasard du calendrier, c'est le jour où Fret SNCF arrête l'exploitation du train des primeurs dit « le Perpignan/Rungis", que l'Agence de Régulation des Transports publie les chiffres catastrophiques du fret ferroviaire en France pour l'année 2023. Depuis des mois, nous affirmons que le plan discontinuité, imposé par le gouvernement Macron et mis en place docilement pas la direction SNCF, allait provoquer une déstabilisation du secteur à travers des risques de report modal inversé.
Après le premier tour des élections législatives provoquées par Macron, l’extrême droite arrive en tête dans près de 300 circonscriptions. Ce résultat, annoncé suite au coup de poker d’Emmanuel Macron, confirme la possibilité réelle que le Rassemblement National et ses alliés gouvernent le pays dès le 7 juillet, date du deuxième tour.
Le début d’année avec l’annonce des différents montants de l’intéressement par SA l’a démontré : pour la direction, notre travail ne vaut pas la même chose ! 47€ pour un agent du Fret, 880€ à la holding, 1358€ à Gares et Connexions en passant par 536€ à Réseau ou 1328€ à Voyageurs … Devant cette loterie patronale où les cheminot-e-s n’ont pas de prise sur les critères d’attribution de cette prime, SUD-Rail préférera et continuera toujours de revendiquer des augmentations uniformes de salaires. Néanmoins, l’intéressement est là et nous devons faire avec. C’est pourquoi, animé par la volonté d’unité et de solidarité cheminote au sein du groupe public ferroviaire, SUD-Rail veut mettre fin à cette division salariale et revendique un accord groupe pour faire cesser les injustices réelles des différents accords signés.
Nouveau Technicampus SNCF : SUD-Rail exige des avancées concrètes pour les agents du matériel
À quinze jours du premier week-end des départs estivaux et à l’approche des jeux olympiques et paralympiques, la SNCF lance à partir de ce lundi 24 juin une campagne de communication dans les gares et sur les réseaux sociaux afin de sensibiliser aux nombreuses insultes dont nos collègues sont victimes.
Après avoir signé l’accord relatif à l’accompagnement des fins de carrière qui atténue les effets néfastes de la contre-réforme des retraites, la fédération SUD-Rail a été reçue en bilatérale afin de cadrer les modalités d’application (écriture d’une annexe). Le moins que l’on puisse dire est que cette réunion était nécessaire au regard des réponses obtenues par SUD-Rail. Ainsi plusieurs points cruciaux pour les cheminot-e-s ont été évoqués.
Pour SUD-Rail, la question de la prise en compte de la pénibilité du travail est essentielle. Si travailler comporte toujours des aspects contraignants, le travail devrait également permettre un épanouissement des travailleurs et des travailleuses. Pour SUD-Rail les choses sont claires, il faut agir pour faire disparaître ou a minima réduire les pénibilités liées au travail et donc, obtenir la mise en place de vrais dispositifs de suivi des mesures de prévention, de traçabilité et in fine de compensation. Après l’accord CAA, la direction va continuer les négociations sur la pénibilité à la SNCF,comme à son habitude, SUD-Rail sera force de proposition !
Unitairement, nous réaffirmons que l’ennemi du monde du travail est aux portes du pouvoir. La politique de l’extrême droite est basée sur le racisme, qui met en opposition les travailleuses et travailleurs en fonction de leur nationalité, de leur couleur de peau, leur religion, ou encore leur orientation sexuelle.
Suite à l'intersyndicale interprofessionnelle de ce soir, un communiqué unitaire CFDT - CGT - UNSA - FSU - Solidaires vient de sortir "Après le choc des européennes, les exigences sociales doivent être entendues". Alors qu'Emmanuel Macron veut continuer à instrumentaliser la peur de l'extrême droite, le mouvement social est à l'offensive.
Le Rassemblement National veut encore une fois apparaître comme un parti qui serait du côté des
Tous les mois à la SNCF, de nombreux cheminots constatent, que leur rémunération est
Dans la continuité de sa décision de création systématique de filiales à la suite d’appels d’offres TER, Transilien et intercités, la direction SNCF a proposé aux organisations syndicales un accord spécifique censé garantir un socle de droits pour les agents transférés. A ce stade, pour ces cheminot-e-s, les seules dispositions qui s’appliquent sont celles de la loi ferroviaire de 2018 et de l’accord de branche de décembre 2021 dit de « sac à dos social ». Après un premier échec des négociations, la direction a persisté sur sa ligne en voulant exclure d’emblée l’organisation du travail (rh0077) et en ne fournissant aucune garantie sur la rémunération et les nouveaux embauchés … prenant le risque d’une non signature … ce qui est arrivé !
Le 22 mai a eu lieu la Table Ronde Jeux Olympiques et Paralympiques. Cette négociation s’est tenue le lendemain d’une mobilisation importante en Ile de France à l’initiative des 5 syndicats Parisiens SUD-Rail, mais aussi sous le poids de nombreuses DCI et préavis en région. Après consultation de ses adhérents SUD-Rail signe l’accord JOP.
Mercredi dernier se tenait le second Comité de Sécurité Ferroviaire de l’année réunissant les cadres dirigeants en matière de sécurité des différentes entités du groupe
La fédération SUD-Rail avait inscrit la manifestation unitaire de mardi dans sa stratégie revendicative afin de renforcer nos actions syndicales aussi bien à l’encontre de la direction SNCF que du gouvernement. Ce sont des centaines d’adhérentes et adhérentes qui ont convergé sur Paris. Nous avons été la seule organisation syndicale à construire un cortège qui a réuni toutes les forces syndicales, écologiques et politiques qui nous soutiennent dans nos luttes sociales. Depuis le début de l’année, nous sommes à l’offensive dans le ferroviaire, nous engrangeons des avancées sociales … nous allons poursuivre cette dynamique en juin.
Hier se tenait une table ronde sur l’emploi au niveau des 6 Sociétés SNCF (Voyageurs, Réseau, G&C, Fret, GIE et la Holding). Cette réunion a été fixée dans un contexte particulier d’embauches obtenues à la suite des mobilisations métiers, au matériel, chez les ASCT et dans les EIC au mois de février. Dans ce contexte de tension sociale, le PDG du groupe avait mis dans la balance, dès le 8 février, une plateforme de progrès social dans laquelle on retrouvait, entre autres, l’embauche de 1100 cheminot-e-s supplémentaires au 7300 déjà prévues. La fédération SUD-Rail a réaffirmé qu’elle mettait sous haute surveillance la question de l’emploi à tous les niveaux de l’entreprise.
Depuis plusieurs mois, à la suite de la réforme injuste de notre système de retraite, la fédération SUD-Rail n’a eu de cesse de se battre sur le sujet de la pénibilité. Ainsi en 2023, notre tract consacré à la pénibilité, la fin de carrière et la prévention : « Agir maintenant » reprenait nos revendications en la matière. L’accord fin de carrière, que nos adhérents ont décidé de signer à une très large majorité est venu valider notre démarche revendicative et notre syndicalisme de lutte. Il ne faut pas être naif, ce sont bien les différentes grèves de ce début d’année à l’initiative de SUD-Rail (Asct, Eic, Matériel) qui ont arraché à la direction ces avancées sociales.
La manifestation unitaire du 28 mai est un enjeu important dans la séquence revendicative et politique que nous traversons. Alors que la campagne des élections européennes, dont le scrutin aura lieu le 9 juin, aura sûrement plus de place dans l’actualité médiatique, cette mobilisation est l’occasion de faire avancer notre revendication centrale auprès des acteurs politiques et associatifs.
La direction de SNCF se vante régulièrement de lutter contre les violences sexistes et sexuelles au sein de l'entreprise et dans les trains. Elle multiplie les coups de comm', affiches en gare ou encore déclarations lénifiantes lors de la journée du 8 mars par exemple.
Fin 2007, à la suite de la contre-réforme des retraites sur les régimes spéciaux, la direction de la SNCF, sous la pression des mobilisations, avait proposé un accord de fin de carrière qui est entré en vigueur début 2008. Si celui-ci était moins intéressant que l’accord d’avril 2024, et n’étant d’ailleurs utilisé que par 12% des futur-e-s retraité-e-s, il permettait pourtant déjà aux cheminots de bénéficier d’un départ anticipé. Donc si l’accord a été clairement amélioré en 2024, il n’est pas nouveau. A l’époque, quand il s’agissait de faire passer sa contre-réforme des retraites, le président de la République Nicolas Sarkozy et son gouvernement libéral ne trouvaient rien à redire pour dénoncer l’instauration d’une cessation progressive d’activité à la SNCF.
À ce jour, 16 flux ont été repris, principalement par DB Cargo. Pour les 7 flux restants, seul celui de Perpignan à Rungis n'a pas été repris en raison de travaux sur le MIN. Les 6 autres seront sous-traités par FRET.